Les aciers doux sont les plus couramment utilisés parmi les aciers de construction. Cependant, ils présentent fréquemment des problèmes d’assemblage. Ils peuvent être facilement soudobrasés à des températures de « mouillage » situées entre 750/880°C (limite inférieure) et 900/920°C (limite supérieure).

Bien que ces températures puissent sembler relativement basses par rapport au soudage autogène, elles sont compensées par le fait que les assemblages soudobrasés offrent des surfaces d’accrochage beaucoup plus importantes que la section droite d’une soudure autogène.

Dans la plupart des cas pratiques, le soudobrasage fournit des qualités largement suffisantes, à moins d’exigences particulières en termes de résistance élevée.

Il est cependant important de noter qu’un phénomène de fissuration de l’acier peut se produire dans certains assemblages soudobrasés, causé par la pénétration du métal d’apport. Cet effet indésirable, qui entraîne une diminution de la résistance globale de l’assemblage, ne se produit que lorsque l’un des éléments à assembler est soumis à une tension importante accompagnée d’une déformation de la masse, généralement dans des cas spéciaux tels que des assemblages importants ou une exécution prolongée d’éléments bridés et rigides.

Le soudobrasage est généralement préférable au soudage autogène pour les aciers de composition douteuse ou de qualité médiocre.

Les aciers de composition douteuse ou de qualité médiocre contiennent des éléments qui, lors de la fusion lors du soudage autogène, réagissent entre eux ou avec les éléments extérieurs (flamme, atmosphère), ce qui peut entraîner la formation d’un assemblage de qualité également douteuse, voire insuffisante.

En revanche, cela ne se produit pas lors du soudobrasage, car l’échauffement des bords de l’assemblage est considérablement réduit en volume, avec une température sensiblement plus basse que celle de fusion. Ces facteurs favorisent la limitation, voire l’élimination, des risques de dénaturation du métal et de diminution de la qualité de l’assemblage.

L’utilisation du soudobrasage permet de supprimer ou du moins de réduire considérablement les risques de déformation inhérents au soudage autogène. En soudobrasage, le chauffage nécessaire à l’opération est limité à une température comprise entre 750°C et 920°C, par opposition aux 1500°C nécessaires pour atteindre la température de fusion du métal lors du soudage autogène.